Tout ce qu'il faut savoir sur le paludisme en Afrique

Le paludisme touche certaines régions de l'Afrique du Sud ainsi que le Mozambique. Cette contagion se transmet par certaines piqures de moustiques et consiste à faire éclater les globules rouges et déclencher de fortes fièvres et nausées dans un délai de 8 jours à 6 mois. Néanmoins, le paludisme se soigne à condition de le détecter et les risques sont très faibles si vous respectez certaines règles citées plus bas et si vous prenez convenablement votre traitement préventif qui se prend généralement avant, pendant et après le voyage. Le Parc National Kruger fait partie de ces régions à risque, alors suivez ces simples conseils pour éviter une infection. Consultez également notre liste des affaires à emporter pour rendre votre séjour aussi agréable que possible.

  • Première règle: évitez les risques de piqûres de moustiques


La règle numéro un de la prévention du paludisme, c’est de minimiser le risque de se faire piquer et de contracter la maladie. Malheureusement, le moustique qui transmet le paludisme est un moustique silencieux qui ne vous avertit pas de sa présence. Ces moustiques piquent à toute heure du jour, mais ils sont généralement plus actifs à l’aube et au crépuscule. Utilisez des bombes anti insectes et portez des chemises à manches longues et un pantalon long le matin et le soir. Les moustiques peuvent piquer à travers les vêtements minces, il est donc important de pulvériser l’insectifuge sur la peau non couverte  ainsi que sur la peau couverte.
À moins que vous soyez dans une zone de Safaris sans paludisme, la plupart des lodges sont équipés de moustiquaires aux portes, aux fenêtres et au dessus des lits, de la climatisation, de ventilateurs et de prises électriques qui diffusent de l’insectifuge. Ces préventions sont assez efficaces mais ne sont pas suffisantes seules.

  • Deuxième règle: prenez des comprimés contre le paludisme dans les régions à risque


Il convient de noter qu’aucun traitement prophylactique contre le paludisme n’est efficace à 100% et que le parasite du paludisme évolue et résiste à certains médicaments. Il est donc essentiel que vous parliez à votre médecin ou à un professionnel des maladies tropicales pour qu’il vous conseillent sur les meilleurs traitements préventifs. Les voyageurs ne doivent pas oublier de prendre leurs comprimés régulièrement et de continuer à prendre la dose prescrite même après avoir quitté la zone à risque.  
Attention à la chloroquine, le Proguanil et le Maloprim : dans certaines parties de l’Afrique (dont le nord de l’Afrique du Sud) les parasites sont devenus plus résistants à ces produits. Ces médicaments sont donc de moins en moins utilisés.

La méfloquine (Larium): depuis de nombreuses années le Larium est critiqué. Bien que très efficace contre le paludisme, il doit être soigneusement prescrit, en raison d’antécédents de troubles psychologiques et d’effets secondaires parfois très désagréables.

La Malarone : ce produit n’a pratiquement aucun effet secondaire et avec sa simple dose quotidienne, il est devenu très populaire chez les voyageurs. La Malarone a été lancée au Royaume-Uni au départ pour les enfants de moins de 15 ans. Il est aujourd’hui de plus en plus disponible en Europe. La prise quotidienne du médicament doit être commencée un jour avant le départ en voyage. C’est le traitement préventif que nous recommandons, mais nous vous conseillons vivement  de vous renseigner auprès de votre médecin avant de voyager.

Doxycycline : il s’agit d’un antibiotique et pour beaucoup de gens il fournit une bonne alternative aux comprimés traditionnels contre la malaria. Toutefois, la doxycycline peut vous rendre particulièrement sensible au soleil, sans oublier les effets des antibiotiques sur les pilules contraceptives, effets qui sont bien documentés.

Attention: la prévention du paludisme en utilisant des produits à base d’ail, de vitamine B ou de piments relève du fantasme.

  • Troisième règle: Soyez attentif aux symptômes du paludisme

Si à votre retour ou pendant le reste de votre séjour, vous éprouvez des symptômes pseudo-grippaux (nausées et vomissements, frissons, fièvre, sueurs, céphalées ou douleurs musculaires), passez un test de détection du paludisme, au cas où. Les traitements précoces sont assez efficaces. N’oubliez pas de continuer et de finir votre traitement prophylactique - même après avoir quitté une zone de paludisme.


Quelle est la finalité de tout ceci ?  Elle est qu’avec un minimum de préparation, il est extrêmement peu probable de contracter cette maladie. Lorsque l’on se penche sur les chiffres du tourisme en Afrique et sur les statistiques des voyageur infectés, on se rend rapidement compte que les victimes du paludisme sont, en majorité écrasante, les populations locales qui ne disposent pas toujours des protections préconisées et non des voyageurs qui bénéficient de toutes les attentions possibles de la part de leur lodge.

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